La bioélectronique Vincent

La Bioélectronique de Vincent (BEV)[1] permet un bilan biologique de terrain à partir de 3 paramètres physico-chimiques mesurés sur trois fluides : sang, salive, urine.

Avertissement : à noter que pour le sang, seul un médecin ou une infirmière est en droit de faire un prélèvement. La prise de sang est un acte médical réglementé.

Ces trois paramètres sont :

  • Le pH, caractérisant l’équilibre acido-basique
  • Le rH2, caractérisant le pouvoir d’oxydo-réduction
  • Le ρ : résistivité en ohm.cm

Ces mesures permettent une mise en évidence du terrain, c’est-à-dire la sensibilité d’un organisme à une maladie. A l’origine des recherches du Professeur Louis-Claude Vincent (1906-1988), il y a les travaux de l’ingénieur Charles Laville. L.C. Vincent écrit ainsi en 1952 que « par bioélectronique, nous entendons que tout être vivant comme tout minéral en solution est rigoureusement défini par trois facteurs correspondants à des valeurs électroniques : pH, rH2 et ρ ».

  • Le pH : sa valeur neutre est de 7. L’acidité correspond à une mesure comprise entre 1 et 6,9. L’alcalinité (caractère basique) correspond à une valeur comprise entre 7,1 et 14.

Plus le pH est bas, plus la solution est chargée en ions H+ ou H3O+ : elle est donneuse de protons.

Plus le pH est élevé, plus la solution est chargée en ions OH, donc déficiente en ions H+ : elle est accepteuse de protons.

Suivant l’équation : H2O -> H+ + OH    soit acide + base -> sel + eau

Ou plus exactement : 2 H2O -> H3O+ + OH

La définition du pH est égale à log (1/[ H3O+]).

[ H3O+] étant la concentration en ions H3O+

Le pH sanguin augmente avec l’âge.

  • Le rH2 : il mesure l’équilibre entre H+ et OH, la balance entre hydrogène et oxygène.

La solution est oxydée pour une valeur de rH2 supérieure à 22 jusqu’à 42, mesurée pour le sang.

La solution est réduite pour rH2 inférieure à 22 jusqu’à 0, c’est-à-dire antioxydante.

Suivant l’équation : 2 H2O -> 2 H2 + O2

La définition de rH2, pouvoir oxydo-réducteur, est égale à log (1/[H2]). [H2] étant l’activité thermodynamique liée à la quantité d’électrons échangés.

rH2 est lié au pH par la loi de Nernst : rH2 = 2 pH + 33,33 E.

E étant le potentiel rédox exprimé en mV

Oxydation rH2 > 28Réduction rH2 < 28
Perte d’électronsGain d’électrons
Dégagement d’hydrogène H2Dégagement d’oxygène O2
Fixation d’oxygène O2Fixation d’hydrogène H2

Le rH2 augmente après une transfusion sanguine, un stress majeur, un effort physique intense, une insomnie, une fatigue, de la constipation, un processus de dégénérescence ou de vieillissement, une pathologie rétinienne, une néoplasie (processus cancérigène), une affection neurologique, une affection cardio-vasculaire, ou des anomalies du métabolisme lipidique.

  • La ρ, ou rhô, résistivité ou facteur diélectrique en ohm.cm : la résistivité électrique est un paramètre de mesure de résistance à la conduction électrique.

Une ρ élevée indique une charge électrolytique faible et une conductivité faible.

Une ρ faible indique une charge électrolytique forte et une forte conductivité.

Pour le sang, la résistivité spécifique du sang est de :

  • 175 à 210 ohm.cm
  • 210 à 240 ohm.cm chez un sportif de haut niveau

Pour une valeur de ρ sanguine supérieure à 250 ohm.cm, il y a déminéralisation, ostéoporose, allergie, diabète, asthme ou psychopathologie.

Pour une valeur de ρ sanguine inférieure à 100-120 ohm.cm, il y a dégénérescence terminale sur des pathologies lourdes. Sinon, la résistivité sanguine diminue avec l’âge, ou un vieillissement accéléré, une dysglobulinémie, une surcharge minérale, avec l’accumulation de toxines ou les affections auto-immunes.

La résistivité des urines augmente en cas d’élimination insuffisante des toxines.

La résistivité des urines diminue si des cristaux sont présents, ou dans le cas d’une infection urinaire.

Le diagramme page suivante est un bioélectronigramme type : les valeurs mesurées en BEV seront placées en abscisse et ordonnée pour le sang, la salive, et l’urine.

Quatre quadrants situés autour de la zone ponctuelle de parfaite santé (PS), formée par un triangle reliant les données des trois fluides corporels, définissent quatre terrains différents :

  • Quadrant A : acide et réduit, c’est globalement celui de la bonne santé
  • Quadrant B : acide et oxydé
  • Quadrant C : alcalin et oxydé
  • Quadrant D : alcalin et réduit

Les quadrants sont définis autour d’un centre de pH = 7 et rH2 = 22

Ils apparaissent ci-après sur la figure suivante représentant un bio-électronigramme :


[1] Précis de bioélectronique selon L.C. Vincent, Raphaël Cannenpasse-Riffard & Jean-Marie Danze, éditions Marco Pietteur, collection résurgences, Embourg, Belgique, 2001

Les valeurs normales pour les trois fluides sont les suivantes [3] :

  FEMMESHOMMES
SANGpH7,23 à 7,277,17 à 7,19
 rH221,5 à 24,521 à 23
 ρ210 à 230200 à 220
SALIVEpH6,50 à 7,106,30 à 6,70
 rH221,5 à 25,521 à 23
 ρ130 à 170125 à 155
URINEpH6,60 à 7,006,60 à 7,00
 rH224 à 2623 à 25
 ρ30 à 4025 à 35

Valeurs de référence en bioélectronique (J.A Giralt-Gonzalez 1990)

Biologiquement, les valeurs de pH officiellement mesurées sont dans les livres de biologie plutôt dans l’intervalle [7,35-7,45]. En pratique, ma consoeur Laurence Gallais[2] se réfère plutôt aux fourchettes du tableau suivant pour les valeurs du sang, de la salive et de l’urine. Pour l’urine, elle prélève 3 flacons à une heure d’intervalle :

 pHrH2Ρ = rhô
Sang7,34 – 7,4522 – 24190 – 210 – 230
Salive6,5 – 7,020 – 22 – 24160 – 180 – 200
Urine6,5 – 6,8 – 7,122 – 2430-40
[2] Manuel pratique de bioélectronique, Laurence Gallais, éditions Catalyse, Challans 2016

Dans le détail, les quatre cadrants correspondent à quatre terrains biologiques très différents, avec leurs pathologies associées :

  • Quadrant A : Zone des vitamines, des enzymes, produits naturels, ds algues vertes, des lactobacilles et flore saprophyte générant la vitamine B12. Zone également des néphrites, des dépressions, des comas.

Dans le quadrant A, il y a le diabète acide avec un ρ bas, les méningites avec une valeur très basse de ρ et les cirrhoses avec 140 <  ρ  < 300 ohm.cm.

  • Quadrant B : Zone des champignons, mycoses, pneumonies, psoriasis, maladies infantiles, du bacille de Koch (tuberculose). C’est aussi la zone de la poliomyélite, pour un rH2 élevé et ρ = 120 ohm.cm
  • Quadrant C : Zone des virus, zone de dégradation. Etats spasmophiles, maladies de dégénérescence (cancers, leucémie, thromboses, phlébites, infarctus, sclérose en plaque, diabètes alcalins, SIDA). Constipation chronique jusqu’à arthritisme, artérite, psychopathologie, ulcère gastrique, obésité, anémies.

La zone C est la zone la plus fâcheuse en termes de pathogénèse, la zone des pathologies lourdes. 

La ligne Ci des cancers irréversibles correspond à une résistivité ρ < 120 ohm.cm

La ligne Ca des cancers réversibles correspond à une résistivité ρ < 160 ohm.cm

La ligne c-d est celle dite des thromboses où les composants du plasma précipitent.

Quadrant D : zone des microbes pathogènes, de putréfaction, décomposition, destruction. Typhoïde (pour 140 <ρ < 160 ohm.cm), choléra, peste, syphilis, cécité, alcoolisme.

Dr-Ing J.A Giralt Gonzales a relevé des diagrammes très explicites sur des personnes atteintes de cancer à différents stades : les valeurs mesurées pour le sang et l’urine prennent clairement des directions différentes :


[3] Traité théorique et pratique de biologie électronique, Dr-Ing José-A Giralt Gonzalez, édtitions Roger Jollois, Limoges 1993

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