LA NATUROPATHIE

Qu’est-ce la naturopathie ? Avant de donner les définitions principales de la naturopathie, commençons par les questions qui reviennent le plus souvent et procédons ainsi par élimination : ce que la naturopathie est, ou ce qu’elle n’est pas.

La naturopathie est-elle une médecine douce ?Dans notre métier, nous pensons que le terme de « médecines douces » n’est pas du tout approprié. Il n’est d’ailleurs pas plus adapté aux thérapies telles que l’acupuncture ou l’homéopathie par exemple, qui en stimulant certaines fonctions de l’organisme, peuvent parfois entraîner des réactions fortes. Pour ce qui concerne la naturopathie, ce n’est absolument pas une « médecine douce ». Nous la définirions plutôt comme une médecine complémentaire, complémentaire des médecines naturelles exercées par des médecins (acupuncture, homéopathie, phytothérapie…) et complémentaire de la médecine conventionnelle faisant appel à des médicaments issus le plus souvent de la chimie organique, et autrement appelée «allopathie».

La naturopathie prend-elle soin de notre santé ?Oui, par définition puisqu’elle permet d’entretenir notre santé et en ce sens, c’est une médecine non conventionnelle, les mots « santé » et « médecine » n’étant pas strictement réservés au seul monde médical conventionnel. À preuve, les médecines traditionnelles encore en activité sur tous les continents sont toutes totalement reconnues par l’Organisation mondiale de la Santé. On peut dire que la naturopathie est dans la droite ligne des médecines traditionnelles, mais plonge aussi ses racines dans les origines gréco-égyptiennes jusqu’au médecin Hippocrate de l’école de Cos. Précisons tout de même que les naturopathes préfèrent le terme de terrain à celui de santé, en citant à loisir la phrase célèbre du Dr Claude Bernard « le microbe n’est rien, le terrain est tout ». Les différentes techniques de naturopathie ont donc pour objectif de renforcer votre terrain, terme de « terrain » qui englobe plus que la seule immunité, pour éloigner les problèmes de santé, autant que faire se peut. Les conseils d’un naturopathe ont pour objectif de vous maintenir en bonne santé, ou de vous aider à retrouver la santé.

La naturopathie est-elle une médecine par les plantes ? Question fréquente, car un amalgame est souvent fait entre les plantes, les tisanes, et la naturopathie. S’il est vrai que l’usage des plantes en vente libre est l’une des dix techniques mises en avant par la naturopathie (phytologie), cette technique ne vient qu’en complément d’une hygiène de vie et d’un renforcement du terrain de la personne. De plus, la phytothérapie est une médecine exercée par les seuls médecins, c’est une spécialité médicale, bien que comme l’homéopathie, la phytothérapie soit souvent méprisée et déconsidérée par une grande majorité de médecins (conventionnels). Les naturopathes lui préfèrent le terme de «phytologie » pour ce qui les concerne, car ils ne pratiquent pas de thérapie, suffixe réservé à la profession de médecin. Il existe à ce titre des médecins naturothérapeutes, qui sont des médecins pratiquant la naturopathie, en parfaite cohérence avec les conseils des naturopathes non-médecins.

La naturopathie est-elle une cure d’austérité ? Non. S’il est vrai qu’elle requière une certaine autodiscipline pour maîtriser nos pulsions (sucrées, salées…), et qu’elle fait appel à des diètes, voire parfois au jeûne (sous contrôle), elle se veut ni austère ni sectaire. Elle met en avant l’intérêt d’une alimentation végétarienne et crue aussi souvent que possible, mais elle n’en fait pas l’apologie. Tout le monde ne peut pas devenir végétalien. Un naturopathe ne doit être ni un ayatollah du bio ou du véganisme ni un gourou. Il faut au contraire se méfier des donneurs de leçons qui abondent notamment sur internet, se prétendant « naturopathes», et défendant « une alimentation crue et vivante » avec une attitude jusqu’au-boutiste, mais sans aucune légitimité (c’est-à-dire sans diplôme fédéral). Bien sûr qu’une alimentation crue et vivante permet de conserver ou de retrouver une bonne santé, mais le principe de base de la naturopathie est de conseiller une alimentation adaptée à chacun d’entre nous, en fonction de sa personnalité, de ses préférences, pas d’imposer une vision dogmatique de l’alimentation. Une certaine vigilance est donc requise, notamment sur la Toile. Le dernier rapport de la Miviludes (Mission Interministérielle de Lutte contre les Dérives Sectaires) présente nombre de signalements relatifs aux « médecines alternatives » et il convient d’être prudent. La naturopathie est bienveillante, elle n’est ni sectaire ni dogmatique. Elle est caractérisée par une formation sérieuse suivie au sein d’une école intégrée à une fédération nationale, avec un contrôle continu des connaissances acquises, et un examen final devant un jury de l’école, ainsi qu’un examen fédéral regroupant les élèves de toutes les écoles. Ce n’est pas un diplôme d’état, certes, mais c’est une formation rigoureuse.

La naturopathie rejette-t-elle la médecine conventionnelle, autrement appelée l’allopathie ? Non, surtout pas, elle n’a aucunement la prétention de se substituer à un traitement conventionnel, et surtout elle n’en a strictement pas le droit. La naturopathie respecte les prescriptions conventionnelles et les complète par des règles d’hygiène et des conseils de bien-être, et finalement de bon sens. Et si la naturopathie a tout de même un regard lucide et critique sur les effets secondaires des traitements de la médecine conventionnelle, il faut savoir que le monde médical est lui-même de plus en plus conscient des dérives de Big Pharma, autrement dit du lobby des laboratoires pharmaceutiques. Ainsi les professeurs de médecine Philippe Even et Bernard Debré, dénonçaient dans leur Guide des Médicaments en 2012[1] : « 50 % de médicaments inutiles – 20 % mal tolérés – 5 % potentiellement très dangereux, mais 75 % remboursés – Près de 100 000 accidents nécessitant une hospitalisation et 20 000 morts par an », dans notre seul pays, la France. Sans parler des addictions aux antidépresseurs, aux anxiolytiques, aux somnifères dont les Français sont les premiers consommateurs au monde ; ces mêmes Français champions également toutes catégories de la consommation d’antibiotiques, et last but not least de la nouvelle dépendance à la mode[2], celles des anti-inflammatoires (Tramadol©, Oxycontin©…) dont l’addiction est comparable à celle des drogues dures comme la cocaïne et l’héroïne, et qui a déjà détruit la vie de milliers d’Américains et aujourd’hui de quelques Français qui leur emboîtent le pas…Pour l’instant, seuls quelques médecins courageux ont dénoncé les dérives des laboratoires pharmaceutiques. D’autres médecins ont quant à eux de plus en plus l’apparence de dealers en blouse blanche…La naturopathie dénonce plutôt les dérives de la médecine conventionnelle, mais ne remet nullement en cause ses fondements et ses grandes découvertes.

Et les perspectives futures de cette médecine-là ne sont pas vraiment pour nous rassurer : elle évolue graduellement vers la « téléconsultation » et la « télémédecine », ce qui nous semble contrevenir à la déontologie médicale, et nous oriente même vers une vision purement génétique du patient et de la maladie, investissant en masse dans le séquençage génétique dans la perspective d’établir pour chacun une sorte de « carte d’identité génétique » permettant prétendument de déterminer à l’avance les maladies que chacun est susceptible de développer dans sa vie future. Rien n’est moins sûr[3]. En effet, les séquences « codantes » de l’ADN qui fabriquent les protéines ne comptent en fait que pour 2% de l’ADN. Cela veut dire que nous ne connaissons ni le rôle ni la fonction de 98 % du génome, ce qui interpelle sur le fondement même des manipulations génétiques.

Pire, les chercheurs considèrent ces séquences redondantes de l’ADN comme de « l’ADN poubelle » (junk DNA en Anglais). Par ailleurs, seuls 5 % des cancers auraient une origine génétique. On se demande donc bien à quoi pourrait servir cette cartographie génétique à part créer un peu plus une médecine de classe (aisée), intéressant une panoplie de nouveaux patients «asymptomatiques» (pour reprendre le vocabulaire de la covid-19, nouvelle forme de novlangue orwellienne )  et maintenant « présymptomatiques», pour le seul profit des laboratoires pharmaceutiques qui y ont investi des sommes colossales mais aussi d’une nouvelle génération de Dr Knock 2.0 (« tout bien portant est un malade qui s’ignore ! », Jules Romains[5]). Décidément, « Science sans conscience n’est que ruine de l’âme » (François Rabelais[6], docteur en médecine à Montpellier en 1530, et dont Pantagruel est le premier roman). C’est a contrario l’épigénétique, la science qui étudie les effets de l’environnement sur l’expression des gènes, qui ouvre de nouvelles voies de recherche et de compréhension des maladies.

La naturopathie peut-elle expliquer tous vos maux ?Non, la naturopathie n’a pas cette prétention. Le naturopathe n’effectue absolument pas de diagnostic, c’est strictement interdit et réservé aux seuls médecins. Par contre, il réalise un bilan de vitalité sur la base d’approches telles que l’iridologie, les pouls chinois, la morphopsychologie…ce qui permet d’évaluer votre terrain : ces techniques de bilan vital ne sont pas des sciences exactes, les naturopathes en sont parfaitement conscients, mais elles orientent empiriquement le naturopathe vers les points faibles ou les points forts de votre organisme. C’est pour cela que les naturopathes ont adopté plusieurs de ces techniques, car en recoupant leur évaluation à chacune, ils obtiennent une idée plus objective de votre terrain. La naturopathie complète en cela le diagnostic de votre médecin, dans une vision plus élargie.

Le naturopathe prescrit-il des remèdes ? Absolument pas. D’une part, les termes de «prescription» ou encore «d’ordonnance» sont strictement interdits et réservés à la médecine conventionnelle et aux seuls médecins, et d’autre part le naturopathe va s’appuyer sur une ou plusieurs des dix techniques naturelles qu’il va décliner en conseils d’hygiène de vie, de santé, d’alimentation. Il va ainsi établir une fiche à partir de ses conseils, sans forcément s’appuyer sur toutes ces techniques mais sur au moins trois ou quatre d’entre elles, et rédiger ainsi ce qui est souvent appelé un Programme d’Hygiène Vitale ou PHV, qui est une fiche de conseils d’hygiène et de santé. Il est exact qu’il pourra vous conseiller comme expliqué plus haut, parmi ces dix techniques, des plantes en vente libre sous forme de compléments alimentaires. Mais là n’est pas la priorité, priorité qui est le plus souvent un recadrage alimentaire et la reprise d’une activité physique régulière.


[1] Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux. Pr Philippe Even, Pr Bernard Debré, éditions du Cherche-Midi, Paris 2012

[2] Cauchemar sur ordonnance. Benoît Hopquin, M le magazine du Monde n°504, samedi 15 Mai 2021

[3]L’eldorado de la médecine sur mesure, promesses et limites du séquençage de l’ADN, Raùl Guillén, Le Monde Diplomatique Septembre 2021, p. 22-23

[5]Knock ou le triomphe de la médecine, pièce de théâtre en trois actes de Jules Romains, première le 15 décembre 1923,

[6] «La sagesse ne peut pas entrer dans un esprit méchant, et science sans conscience n’est que ruine de l’âme.” (Pantagruel. Les horribles et espoventables faictz et prouesses du tres renommé Pantagruel Roy des Dispodes, filz du grant geant Gargantua) François Rabelais 1532 (trad. Marie-Madeleine Fragonard), Pantagruel, Paris, Pocket, 2019.


Le terrain

Le terrain est une notion complémentaire à celle de santé qui est qui tout à fait fondamentale en naturopathie. Pour l’expliciter, rapprochons-la de celle du terrain du jardinier. À l’approche du printemps, le jardinier prépare sa terre, et la nettoie des mauvaises herbes, voire il la retourne à la bêche comme cela était fait traditionnellement, pour préparer ces prochains semis. Il faut un sol aéré, bien drainé, pour que s’épanouissent les plantations de la prochaine saison.

Et bien en naturopathie, et dans toutes les médecines traditionnelles ou encore en homéopathie, il est tout aussi important de prendre soin de son terrain et de le préparer notamment aux changements de saison. Le terrain c’est la capacité de notre organisme à s’adapter aux changements de l’environnement (température, humidité ou sécheresse), aux stress physique et psychique. Cette notion englobe notre immunité, notre capacité à éliminer les agents infectieux et les toxines, mais elle en donne une définition plus large. En allopathie, la médecine conventionnelle en donne une définition restreinte, où le terrain est « l’ensemble des facteurs génétiques, physiologiques, endocriniens et tissulaires », mais nous pourrions aisément y ajouter les facteurs psychologiques, voire les facteurs environnementaux (la qualité de notre lieu de vie, la qualité de nos relations sociales).

En naturopathie, le terrain est décrit complètement par :

  • la constitution, qui est inné
  • le tempérament, qui est acquis
  • la diathèse, qui est instantanée
  • l’hérédité
  • les racines

Une définition plus précise du terrain en naturopathie qui en engloberait tous les aspects en serait « l’ensemble des facteurs personnels incluant la constitution, le tempérament, la diathèse, l’hérédité et les racines, la vitalité, les surcharges et les carences, le profil énergétique, et psychique ».

Le terrain est de surcroît individualisé, il est spécifique à chaque individu, que cet individu soit d’ailleurs une plante, un animal, ou un être humain. Nous verrons que l’ingénieur français Louis-Claude Vincent (voir chapitre La bioélectrique Vincent)a tenté de donner une définition plus moderne du terrain à l’aide de trois paramètres physico-chimiques (le pH, mesure de l’équilibre acido-basique, le rH2, mesure du potentiel oxydo-réducteur et la résistivité Rhô). Pour les plantes, et notamment pour la vigne, on a toujours parlé du terroir, et chaque plante développera des propriétés différentes, au travers de composants, de principes actifs différents, suivant la terre où elle pousse naturellement ou elle est cultivée, suivant son orientation au soleil, son hydratation… c’est tout à fait prouvé avec les huiles essentielles, notamment puisque l’on sait qu’elles offrent parfois des chémotypes différents suivant leur terroir (pour le thym, le romarin). Il en est de même de la santé humaine, le terrain traduit notre équilibre au sein de notre environnement.

LES CINQ GRANDS PRINCIPES DE LA NATUROPATHIE

Pour aller plus loin, la naturopathie s’appuie sur cinq principes qui lui sont fondamentaux, et qui sont communs à toutes les médecines anciennes ou traditionnelles encore en vigueur. Ces cinq principes peuvent se résumer en cinq mots clés :

  • vitalisme
  • humorisme
  • hygiénisme
  • causalisme
  • holisme

Prenons-les dans l’ordre, chacun de ces grands principes faisant appel à des notions philosophiques différentes, mais complémentaires.

Vitalité

La notion de vitalité, et la philosophie du vitalisme, qui fait appel à la notion d’énergie vitale, terme qui nous paraît ésotérique à nous occidentaux, mais qui est important dans de nombreuses cultures : on la retrouve sous les termes de prâna en Inde, qiou chi en Extrême-Orient, ruach en médecine hébraïque, ruh dans l’Islam, pneuma et vis medicatrix naturae chez les Grecs et Hippocrate, sila chez les Inuits, mana en Polynésie, ch’ulel chez les Mayas. Par exemple en Chine, la force vitale trouve son origine dans le rein yang, que nous pourrions assimiler aux glandes surrénales, source du cortisol. En résumé, la vie, la biologie, ne s’expliquent pas par les seules lois de la physique, donc de la matière. Dans cette acception, la force vitale de l’organisme lui permet de se défendre contre les agents infectieux, les toxines, le stress physique ou psychique

L’énergie vitale est le facteur immatériel indispensable à la santé et à la guérison, pour la restaurer ou la maintenir.

Le vitalisme attribue donc cette différence entre le vivant et la matière physique par une énergie, énergie qui n’est pas documentée ou reconnue par la biologie, et il n’est pas question ici de faire un raccourci trop rapide en rapprochant cette idée de vitalité des résultats de recherches en physique quantique. L’adjectif « quantique» est d’ailleurs souvent employé à tort et à travers, « repris à toutes les sauces » pour le dire familièrement, par des personnes qui n’ont probablement jamais acquis le niveau de connaissance nécessaire à la compréhension des lois de la physique quantique. Néanmoins, il est possible d’affirmer que ces lois de la physique quantique n’ont pas encore trouvé leur application dans la biologie. Il n’existe pas encore de « biologique quantique ». Elle sera peut-être à inventer !

Bien sûr, la chimie organique explique en grande partie le fonctionnement de la biologie, mais les molécules issues du vivant présentent des différences de conformité qui la distinguent de la matière physique qui par définition est inanimée. Louis Pasteur (1822-1895) en particulier a mis en évidence en 1848 la propriété de chiralitédes molécules issues du monde vivant, qui dévient la lumière polarisée à gauche, elles sont dites «lévogyres» (symbolisées par la lettre L). La vie a systématiquement privilégié cette forme (dite énantiomère), au détriment de l’autre appelée«dextrogyre» (symbolisée par la lettre D, à droite). À ce jour, la science n’a pas identifié la raison de cette sélection naturelle. C’est une question très importante.Le vivant a des propriétés qui diffèrent sensiblement de celles de la matière inerte.

Humeurs

Le bon fonctionnement du corps physique est défini par ses humeurs. Certes, le terme peut paraître désuet car il fait référence à la théorie des humeurs qui remonte au temps du médecin grec Hippocrate de Cos (de – 460 à -377 av. J.-C.), puis aux travaux d’un autre médecin grec, Claude Galien (131-201). Mais en naturopathie nous sommes loin des quatre humeurs d’Hippocrate qui sont historiquement :

  • la bile jaune
  • la bile noire (qui n’existe pas), associée à la mélancolie
  • le sang
  • la lymphe

Puisque l’humorisme est contemporain des données modernes de la biologie, on parle alors de quatre liquides biologiques identifiées, humeur venant du latin humor signifiant « liquide » :

  • le sang
  • la lymphe circulante
  • la lymphe intersticielle
  • le liquide intracellulaire

L’approche humorale est fondamentale en naturopathie puisque l’un de ses objectifs est de soutenir le bon fonctionnement des émonctoires, les organes-filtres du corps :

  • le foie et la vésicule biliaire
  • les intestins
  • les reins (et la vessie)
    • mais aussi des émonctoires secondaires :

                  – la peau

                  – les poumons

                  – le vagin, chez les femmes, permettant une élimination mensuelle

Pour que les humeurs, ces liquides organiques, circulent de manière fluideau travers du corps, grâce au travail de ces émonctoires, il ne doit y avoir ni surcharges (toxiques, toxines, excès d’origine alimentaire), ni carences (en vitamines, minéraux, protéines, glucides, lipides). Le corps doit être parfaitement stabilisé dans ses besoins et son élimination.

Le drainage des émonctoires va lutter contre les stases autrement dit la stagnation des humeurs ; et l’exercice physique du corps va lutter contre les adhérences se traduisant par le manque de mobilité des tissus ou des organes, ou encore les ptôses, autrement dit le relâchement des tissus de soutien voire la descente d’organes. De toutes ces manières, le terrain de la personne sera bien entretenu.

Les dermatosessont souvent la manifestation de la mise en route de l’émonctoire peau pour tenter d’éliminer des toxines que le foie n’aurait pas correctement transformées : abcès, furoncle, eczéma, acné…

Les hémorroïdes sont un autre exemple concret de congestion des émonctoires, en l’occurrence celui du foie, lorsque la veine porte, qui relie les veines anales au foie, est congestionnée : c’est alors une stase veineuse, qui entraîne une varice des veines anales.

Un mauvais fonctionnement des reins et de la vessie, se traduisant par une rétention d’eau et de l’œdème notamment des membres inférieurs, entraîne une stase lymphatique. Un œdème important peut entraîner à l’extrême un suintement de lymphe par les pores de la peau : les humeurs cherchent une porte de sortie, et donc un émonctoire secondaire.

Lorsque le corps présente trop de surcharges pour que ses émonctoires primaires et même secondaires ne puissent être en mesure de drainer correctement les humeurs, un autre émonctoire secondaire peut alors se former spontanément et constituer un problème de santé : c’est le cas de l’ulcère variqueuxpar exemple.L’ulcère variqueux est un émonctoire secondaire mais pathologique.

Tous ces exemples qui précèdent reflètent toute l’approche de la santé par la naturopathie, qui ne contredit nullement les lois de la biologie, anatomie, physiologie, et pathologie, mais en les abordant sous l’angle du terrain et de ses émonctoires.

Hygiénisme

Elle aspire à une hygiène sur tous les plans de l’être, physique, psychique mais aussi et surtout alimentaire. Cette philosophie met donc l’accent sur la qualité de l’alimentation, prônant le végétarisme. Mais elle peut aussi se montrer austère, voire d’un caractère presque religieux, notamment dans ses origines américaines. Il faut reconnaître qu’il convient d’être vigilant sur cette philosophie qui peut parfois faire l’objet de dérives sectairespouvant mettre en danger la personne.

L’hygiénisme est basé sur le constat scientifique que notre environnement est devenu toxique à mains égards et établit des causes à la dégradation de la santé, selon les sept stress fondamentaux ou pollutions :

  • la pollution atmosphérique
  • la dénaturation des aliments, leur perte de vitalité
  • l’asphyxie de la peau (respiration cutanée)
  • la sédentarité
  • les pollutions chimiques et vaccinales (sans être anti-vaccin)
  • le stress neuropsychologique
  • les pollutions électromagnétiques.

Et elle propose en réponse à ces stress environnementaux ses treize clés hygiénistes :

  • lumière, soleil
  • eau
  • air
  • nourriture saine (fraîche), frugale, équilibrée
  • repos
  • sommeil
  • exercices physiques quotidiens
  • propreté, hygiène corporelle
  • joie
  • espoir
  • courage
  • équilibre/mesure
  • rejet des habitudes nocives

En résumé de cette philosophie hygiéniste, on peut distinguer 4 hygiènes personnelles :

  • la toilette biquotidienne
  • l’hygiène mentale (rythmes, alternance travail/repos)
  • une activité physique optimum
  • une alimentation saine, frugale, vivante

Causalisme

Elle se différencie en cela radicalement de la médecine conventionnelle qui s’attache au seul symptôme et à l’identification, en général, d’une seule cause physiologique. La naturopathie considère elle qu’il ya plusieurs niveaux de cause, avec en premier lieu une cause physique, puis en second lieu une cause psychique voire de manière plus subtile une cause spirituelle. Dans cette approche, la cause première n’est pas humorale. Un exemple possible, souvent pris à tort dans un sens péjoratif, est celui d’une cause psychosomatique, lorsque le psychisme, le mental, trouble le bon fonctionnement de l’organisme, par exemple en perturbantle transitpar de la constipation.

Personnellement, j’aime bien résumer cette approche par la sentence suivante attribuée au père de la médecine moderne mais aussi de la naturopathie, Hippocrate de Cos :« Si tu veux être un bon médecin, trouves la cause et traites-la (en latin tolle causam) – si tu veux être un meilleur médecin, trouves la cause de la cause et traites-la – mais si tu veux être un authentique thérapeute, trouves la cause de la cause de la cause et traites-la ».

On pourrait même ainsi imaginer jusqu’à dix-sept ou dix-huit niveaux de cause, en allant du plus manifeste vers le plus subtil.« L’art médical suprême consiste donc dans la découverte des causes qui produisent la maladie ou les troubles symptomatiques, puis dans la prescription appropriée et rythmée des moyens naturels (aliments, repos, exercice, hydrothérapie…) qui ont une action opposée, c’est-à-dire contraire à l’action des choses qui ont agi en mal » Hippocrate de Cos[1].

Holisme

Le terme « holisme » se réfère au radical « holon » qui est le plus petit élément contenant le Tout dans sa globalité, radical que nous retrouvons dans le terme « hologramme » par exemple. La naturopathie est par définition une médecine holistique, en se gardant bien de ne pas galvauder ce terme. « Holistique» est un adjectif plus approprié que « quantique » pour désigner la naturopathie.

Pour respecter ces cinq principes, la naturopathie dispose de trois cures et de dix techniques, cures et techniques qui ont toutes pour objectif de relancer toutes les fonctions de l’organisme, derenforcer son terrain, pour lui assurer un fonctionnement normal et entretenir son homéostasie, ce qui revient à garder tous les atouts pour rester en bonne santé.


[1] Ibid L’essentiel de la doctrine d’Hippocrate, P. 72, Dr Paul Carton, 1996

LES QUATRE CURES NATUROPATHIQUES

Pour répondre donc à ses cinq principes de base que nous venons de décrire, la naturopathie s’appuie en priorité sur trois curesessentielles :

  • la cure de détoxification
  • la cure de revitalisation
  • la cure de stabilisation

Daniel Kieffer, naturopathe et fondateur en 1990 du CENATHO (Collège Européen de Naturopathie Traditionnelle Holistique), propose une quatrième cure, la cure anti-radicalaire, ou cure antioxydante. Elle est tout à fait d’actualité.

Ces cures reposent sur le rééquilibre de deux facteurs : les surcharges et les carences, dont la naturopathie va équilibrer la balance.

La cure de désintoxication ou cure détox

Le néologisme « détox » est devenu très populaire, très à la mode. À la base, la cure de désintoxication ou de détoxification est peut-être celle qui vient le plus spontanément à l’esprit : le corps a plus de surcharges que de carences (SURCHARGES > CARENCES) et a besoin de diminuer son niveau de surcharges, ce qui peut très logiquement passer par une cure « détox ». Elle sera résumée endeux points :

  • réduire ces surcharges, en prenant le problème à la source : par une restriction alimentaire (jeûne, monodiètes et diététique, régime dissocié). On assèche ainsi la source des surcharges, on attaque le problème à la source.
  • stimuler les émonctoires : foie, vésicule biliaire, intestins, peau, poumons, reins et vessie, par différentes techniques de drainage.

Les émonctoires seront drainés naturellement (normal en naturopathie !) :

  • par la consommation d’eau de source (reins)
  • par la sudation (peau), grâce au sport, le sauna ou le hammam
  • par la stimulation des intestins (lavements, douche rectale, massage, fibres alimentaires, tisanes)
  • par une bouillotte chaude le soir (pour le foie)
  • par les exercices respiratoires physiques, mais aussi les plantes ou les huiles essentielles (poumons)
  • par des exercices physiques notamment au niveau de l’abdomen

Une cure de détoxification repose selon moi sur une période d’un mois : trois semaines de drainage puis une semaine de pause.

Mais à ces techniques traditionnelles s’ajoute aujourd’hui une autre technique de libération des émonctoires : relâcher le mental, déconnecter le cortex cérébral : par les techniques de relaxation comme la méditation, la sophrologie…

Néanmoins, l’actualité et l’expérience nous montrent que c’est surtout de la cure de revitalisation dont nous avons souvent besoin aujourd’hui.

La cure de revitalisation

L’organisme a surtout besoin de nos jours d’être dynamisé et revitalisé. En ce cas les carences sont supérieures aux surcharges(CARENCES > SURCHARGES), en particulier l’organisme manque de vitamines, de minéraux et cela impacte ses défenses, son immunité. Il a besoin de remonter son immunité. Cette immunité sera à la base stimulée par une alimentation de meilleure qualité. Cette alimentation, très importante en naturopathie(Hippocrate de Cos : « de ton alimentation tu feras ta première médecine »), devrait l’être beaucoup plus dans notre mode de vie et dans la médecine conventionnelle. L’alimentation est la première des dix techniques de naturopathie. Nous y reviendrons dans le détail, mais résumons :

  • Il faut mettre en place un régime que les naturopathes qualifientd’« hypotoxique ». En fait, il est basé sur du bon sens, une bonne part de fruits et de légumes (nous dirons plutôt quatre légumes et un fruit par jour en résumé), à hauteur de 80 % de crudités végétales, y compris des graines germées, et 20 % de crudités animales (fromages de chèvre ou de brebis, œufs mollets, fruits de mer), sauf dans le cas bien sûr d’un régime 100 % végan.
  • Il faut individualiser l’alimentation au cas par cas, que ce soit suivant notre groupe sanguin ou nos orientations religieuses ou philosophiques, en privilégiant une alimentation de type végétarienne (avec œufs et laitages) voire végétalienne sans que nous l’imposions.

Par ailleurs, dans le cadre du régime hypotoxique ci-dessus, il faut adapter l’alimentation à la sensibilité de chacun et notamment à la sensibilité de ses intestins : tout le monde ne supporte pas une alimentation 100 % cru, et nous proposons d’ajouter quelques céréales cuites, des légumes cuits à l’eau ou à la vapeur, et si besoin l’introduction de protéines animales telles qu’un peu de volaille ou de poisson.

Nous pensons que l’alimentation végétarienne (avec œufs et laitages de chèvre ou de brebis) est la plus harmonieuse (§ l’hygiène alimentaire). Néanmoins, nous pensons aussi que l’alimentation végétalienne (végan) n’est pas adaptée à tout le monde, ou tout le monde n’y est pas prêt, pour plusieurs raisons : politiques, philosophiques, religieuses, écologiques, agricoles, mais aussi biologiques. Certaines personnes auront suivi un régime végétalien mal adapté avec éventuellement une carence sévère en protéines qui en résulte (déséquilibre entre céréales et légumineuses) et devront retrouver leur statut en protéines, mais sans forcément être contraintes de revenir à une alimentation carnée. Néanmoins, le cas peut se produire. Nous pensons que le choix d’une alimentation est avant tout une question de liberté, même s’il est possible d’affirmer que l’alimentation végétalienne offre l’empreinte écologique la plus basse et la plus respectueuse du bien-être animal.

Même avec une alimentation équilibrée il est possible et même nécessaire de se revitaliser et notamment :

  • de prendre des nutrimentsriches en vitamines, enzymes, minéraux ou oligo-éléments, protéines, lipides, soit sous forme :

            – d’aliments naturellement riches et parfois appelés « alicaments » : pollen, gelée royale, propolis, ail frais ou ail noir, algues, eau de mer (sérum de Quinton), graines germées, aliments lactofermentés, plantes adaptogènes (ginseng, échinacée, etc.)

            – de compléments alimentaires sous forme de gélules, de poudre, riches en ces nutriments par composition, ou en plantes ou champignons.

  • d’éliminer autant que possible tous les éléments dévitalisants :

– stress et surmenage physique et psychique,

– pollutions atmosphériques ou électromagnétiques, géobiologiques,

sédentarité

  • d’intégrer dans nos comportements quotidiens des éléments vitalisants :

– bol d’air Jacquier©

– ballade en forêt, en montagne près d’une cascade ou d’un torrent,

 diffusion d’huiles essentielles, olfactothérapie

– bain de siège froid et hygiène du corps et de l’esprit

massages

– contact avec les animaux

Les forces de dévitalisation sont si puissantes aujourd’hui, surtout après le contexte de la pandémie de 2020-2022, que nous pensons, comme les naturopathes qui nous ont précédés, que l’humanité a plus besoin de revitalisation que de détoxification, jusqu’à parler de trois cures de revitalisation pour une cure de détoxification (Daniel Kieffer).S’il est logique de commencer par une cure d’un mois de détoxification, lorsque nous avons généralement plus de surcharges que de carences, il peut s’avérerde plus en plus nécessaire de commencer par une ou plusieurs cures de revitalisation.

Une cure de revitalisation repose selon nous sur une période d’un mois, notamment dans la prise de compléments alimentaires (plantes ou champignons par exemple) : trois semaines de prise puis une semaine de pause. On appelle cela « une fenêtre thérapeutique ».

Dans le cas de trois cures suivies, on parle alors de « renouvellement», et en ce cas dans notre conseil on ajoutera « à renouveler si nécessaire », ce qui ferait un traitement de trois mois à raison de trois semaines par mois.

La cure de stabilisation

La cure de stabilisation, dans la pratique de la naturopathie et l’accompagnement qu’elle demande, constitue une suite logique, temporelle, aux cures de détoxification et de revitalisation. Après les premières consultations de naturopathie, un suivi peut s’avérer souvent nécessaire sur plusieurs mois. Elle se définit par une équation simple, dans la continuité des deux cures précédentes, un équilibre entre CARENCES = SURCHARGES.

Cette cure de stabilisation va reposer sur tous les éléments permettant de garder cet équilibre :

  • sur le plan relationnel, il faut cultiver la bienveillance, les échanges harmonieux, dans le cadre des associations, des religions et des croyances, mais aussi des relations humaines en général.
  • sur le plan personnel, il faut cultiver la paix intérieure, la sérénité, la créativité(sous toutes ses expressions artistiques), qui sont toutes propices bien sûr à l’entretien de la santé.
  • sur le plan corporel, il faut garder une hygiène des émonctoires par

– un drainage régulier, notamment à chaque changement de saison

– des diètes 

– une alimentation hypotoxique aussi fréquente que possible

La cure anti-radicalaire

Dans le prolongement de la cure de revitalisation, et pour contrer les forces de dévitalisation qui dominent aujourd’hui toute notre vie moderne, la cure antiradicalaire seraiten fait un complément de la cure de revitalisation. Elle repose sur une idée simple et logique qui en revientà Daniel Kieffer. Le stress dont nous parlons, notamment par les pollutions atmosphériques, radiatives et électromagnétiques, se traduit par un stress oxydatif. En effet, le tabac, les alcools forts, la radioactivité, les champs électromagnétiques (réseau WiFi, mobile, téléphone portable) ou même les rayons de soleil reçus en excès sans précaution, entraînent la formation de radicaux libres. Ces radicaux, ou espèces réactifs de l’oxygène (ERO) sont très nocifs pour les cellules vivantes, et favorisent un vieillissement cellulaire prématuré, ou plus grave une cancérisation par un développement de cellules anarchiques. D’où la nécessité grandissante de compléter notre alimentation par des aliments antioxydants, voire des compléments alimentaires puissamment antioxydants.

Avertissement : attention, les antioxydants sont contre-indiqués pendant un traitement de chimiothérapie, car la chimiothérapie est active par oxydation. Rien n’interdit bien sûr de consommer des fruits et légumes frais pendant un traitement. Cet avertissement concerne avant tout les compléments alimentaires qui peuvent être puissamment réducteurs (c’est-à-dire fortement antioxydants).

Cette cure anti-radicalaire, si elle est en quelque sorte une cure de revitalisation augmentée, peut tout à fait se combiner aux trois cures traditionnelles : détoxification, revitalisation ou stabilisation.

Qu’est-ce qu’un antioxydant ? Par définition, c’est un élément qui lutte contre l’oxydation qui est un processus naturel mais délétère. Un exemple, une pomme coupée brunit car les antioxydants sont contenus, comme souvent dans les fruits et les légumes, dans sa peau. L’oxydation est l’opposé de la réduction, et ce couple est mesuré par le potentiel rédox. Plus ce potentiel rédox est bas, plus l’aliment sera réducteur. C’est en particulier Louis-Claude Vincent qui a valorisé cette mesure du vivant et de sa qualité par ses travaux sur la bioélectronique. Nous y reviendrons dans le bilan vital mais disons d’ores et déjà que le potentiel bioélectronique d’un être vivant, d’un aliment est déterminé par ces trois paramètres:

  • le pH, ou potentiel hydrogène qui donne la mesure de l’acidité ou de l’alcalinité, la neutralité étant à la valeur de 7.
  • le potentiel rédox, que la bioélectronique choisit de mesurer par le facteur rH2. Plus ce potentiel rH2 est bas (de valeur égale à 2 ou 3 voire plus bas), plus l’aliment est réducteur et donc fortement antioxydant.
  • la résistivité symbolisée par la lettre rhô ou ρ, qui se mesure en ohm et traduit la résistance à laisser passer des électrons. Plus la résistivité est élevée, plus le liquide est pur, exempt de minéraux et donc plus efficace pour drainer les reins.

Les aliments les plus réducteurs ou antioxydants, qui constitueraient les pierres maîtresses de la cure anti-radicalaire sont :

  • certains aliments fermentés : moût de pain, vinaigre de cidre, kombucha, ail noir
  • certaines plantes : graviola, spiruline, klamath, thé vert, ginkgo biloba, jus d’herbe d’orge ; toutes les plantes riches en flavonoïdes et polyphénols
  • les graines germées, au naturel ou sous forme d’extraits liquides
  • pollen, fruits ou légumes le plus frais possible
  • certains oligo-éléments : sélénium, zinc 
  • les vitamines A, C et E
  • les huiles à acides gras polyinsaturés. Mais attention, ce sont des huiles plus fragiles qui paradoxalement s’oxydent facilement. Il faut les conserver au frais et à l’abri de la lumière
  • des compléments alimentaires spécifiques, conçus par des laboratoires. Avec la réserve ci-dessus de les éviter en cas de chimiothérapie

Il y a une autre manière de réduire notre exposition aux radicaux libres, c’est de supprimer les éléments oxydants :

  • réduire l’utilisation du téléphone portable, couper le WiFi et le téléphone portable dès que possible, et surtout la nuit, en particulier lorsque la box internet, le téléphone mobile ou le téléphone sans-fil sont dans la chambre à coucher.
  • éviter autant que possible l’installation de compteurs communicants (de type « Linky© »), même si leur émission est très inférieure à celle des boxes internet.
  • s’éloigner, et en particulier éloigner son lit des antennes-relais, des transformateurs électriques, des radios-réveils.
  • réduire les heures passées sur écran, télévision, tablette, smartphone.
  • réduire la consommation d’aliments industriels, qui peuvent être aseptisés par radiation, ou gaz d’oxyde d’éthylène, c’est-à-direpar des substances oxydantes !
  • réduire la consommation d’alcools forts et de tabac, ou même de vapoteuses. Il est vrai qu’un vin rouge de qualité biologique contient un polyphénol, le resvératrol, qui est un puissant antioxydant aux vertus anticancéreuses. Ceci étant dit, il sera à consommer avec beaucoup de modération. « In vino veritas », certes mais à doses homéopathiques quand même…
  • drainer le foie à l’automne et surtout au printemps avec des plantes hépatiques spécifiques, qui stimulent la phase de détoxification du foie. Scientifiquement, ce sont des plantes qui favorisent les enzymes de détoxification du foie, la famille des cytochromes P450 : citons le chardon-marie, le desmodium, le millepertuis (c’est pour cela que ce dernier a des interactions médicamenteuses à respecter).

LES DIX TECHNIQUES DE LA NATUROPATHIE

Le naturopathe a historiquement à sa disposition dix techniques pour renforcer la vitalité, techniques que nous pouvons résumer par les mots clés suivants, qui sont les moyens exclusivement naturels de sa définition : les aliments, l’eau, les mouvements, les mains, les techniques réflexes (réflexologie), les idées (l’hygiène mentale), les gaz (l’oxygénation), le magnétisme (les aimants), les plantes, les rayons (lumière et couleurs).

Les trois premières techniques étant à l’origine considérées comme les trois techniques majeures :

  • la diététique et l’alimentation
  • l’hydrologie : eau chaude ou eau froide sur le corps, eau de boisson, mais aussi cures thermales, bains de mer…
  • les exercices physiques

Aujourd’hui, pour la plupart des écoles reconnues, les trois techniques principales sont les suivantes :

  • l’alimentation ou l’hygiène alimentaire
  • la relaxation (l’équilibre mental) ou l’hygiène psychique : hygiène mentale/hygiène émotionnelle
  • l’exercice physique : les mouvements du corps, des muscles et articulations. La stimulation mécanique des émonctoires (par le yoga par exemple)

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